Vu le chiffre d’affaire réalisé ce sacré mois (des nèfles), dépité, j’ai programmé une cuite dans les trois jours qui suivent l’Eid el fitre. Sont invités à cette orgie (à la marocaine) Brahim, le panarabiste à toute épreuve et Simo grand dionysosien devant l’Eternel.
Savez-vous ce qui arrive quand deux Marocains n’arrivent pas à se mettre d’accord ? L’un d’eux, celui qui se sent lésé, se met à faire l’éloge de … Ariel Sharon !!! -Il n’y a plus que Sharon qui sait traiter avec les Arabes ! Du coup, le locuteur se défait de ce qui a été toujours sa fierté : être arabe. Les as de ce genre de déclaration à l’emporte-pièce sont le fait, le plus souvent, des chauffeurs de petits taxis. Ainsi qu’il en a été l’autre jour, place El Magana. Parce qu’il esti...
Je ne crois pas que la chose,être Marocain, soit possibleni par la force du droit du sol et encore moins du seul fait de celuidu sang.Pour adhérer au Royaume des Sens en tant que membreà part entière et mériterqu’on vous colle par-devant votre patronymel’étiquette de marocain, il suffitjuste d’une articulation de base somme toutegrammaticale : (se) servir etgratis plutôt que servir. Tout y est &agra...
L’homme, le taxidriver, Je l’écoutais silencieusement jusqu’aumoment où, las, jelui dis : « mais à quiappartenaient les centaines de hectares que Saddamavait offertes aux Marocains ? Je vais te ledire : aux Chiiteset aux Kurdes et tu sais pourquoi ? Parce que nous sommes dessunnites,comme lui, il voulait se servir de nous pour faire contrepoids aux premiers». Pris decourt, l’homme me regarda dans les yeux et me dit :« d’accord ! Maisaprès Saddam, l’Iraq s...
Au fort de l’épreuve qui a opposé le Maroc à l’Espagne au sujet de Toura/Perejil, un insignifiant rocher inhabité d’à peine quelques mètres des cotes marocaines. Onze soldats marocain y avaient débarqué quelques jours seulement après les noces du souverain marocain. La diplomatie algérienne s’était suffis d’une petite phrase assassine : Le Maroc met ses voisins devant le fait accompli. La phrase, jusque dans sa formulation, ne peut être que l’œuvre de Bouteflika himself. Et c’était une allus...
Ce doit être la période des amours chez les cigognes. Ils le font bien, ma foi ! Et plusieurs fois au courant d’une même journée, au petit matin, l’après midi, au crépuscule et même avant d’aller dormir, debout. Je les regarde faire depuis mon comptoir, à mon grand damne ! Rien qui soit brusqué chez les ciconiidés. Ils prennent leur temps, se donnent le bec et pour conclure c’est toujours sur initiative de la femelle. Aucun geste gratuit, juste celui qu’il faut pour donner vie à une nouvell...
Ilvient m’écorniflertout le temps sans trop se formaliser : Il ramènesa fraise à 7 heures etdemi du matin. Sans salamalec aucun, sans « sbah elkhir » qui tient,il s’installesur une sorte de tabouret et se metà feuilleter tout à sa guise les journaux dujour. Une fois sa revue de pressequotidienne terminée, il ne remet jamais les canardslà où il les a trouvés. Demon côté je le laisse faire et abstractionde sa présence. Ilen va ainsidepuis des mois … Etil en...
Trois gars ont débarqué chez moi à l’épicerie –j’ai changé de statut et ne suis plus de ce fait un buraliste- pour me faire faire à mon OCE 3018 quelques photocopies de leurs casiers judiciaires, parmi les trois je ne vous dirais pas combien sont-ils à avoir fait de la "taule". Par contre, je vous dirais volontiers qu’ils sont tous les trois contrôleurs chez une société de transport urbain, des Bus donc, et que si jamais vous êtes à bord, vous avez intérêt à vous tenir tranquille , même si ...
Ce devrait êtrel’illustrationde la célèbre citation de Hegel :l’Afrique c’est le continent de laspontanéité. L’homme, entre deuxâges, marchait son bonhomme de chemin quand ils’aperçut que le lacet de sa chaussure droiten’était pas dûment noué alorsparcequ’il ne pouvait pas plier l’échine pours’y prendre avec, il vint chez moi,poussa la barrière à roulettes quej’avais installée àl’entrée pour meprémunir contre les intrus. Sans mot dire, ils’installa donc sur ma chaise,posa sa cig...
Dieu !qu’il est difficile de devoir entendre comme ça,au téléphone, sa véritépremière : qu’on est pas unhomme ! Parcequ’à l’autre bout du fil une voixanonyme et féminine me demandait mon adresseet moi je refusais et lui Arrajouloualladi ...