Avec un poème de feu al majjati
Finalement la cuite que j’ai programmée pour l’après ramadan et que je voulais orgiaque s’avéra triste. Les amis s’étaient désistés in extremis …Je ne me savais pas à ce point assoiffé qu’une fois dehors, jeté par deux videurs du bar La Croix de la Lorraine. Je voulais raconter ma vie encore une fois à D. la barmaid, mais bon… j’ai prix un petit-taxi pour rentrer chez moi, profile bas comme tous les éméchés du monde islamique
je ne me rappelle plus rien. Je me suis trouvé en famille quelques minutes après à regarder la rediffusion de "Chariâ wa Hayatt" sur Al Jazeera du très médiatisé Youssef El Quardawi. Je n’aimais pas le mec et, partant, je m'étais mis à raconter quelques unes de ses frasques : son mariage avec une fillette de 16 ans, sa fatwa à un million de dollars qui autorisait nos frères consanguins arabes du Golfe à remplacer les jockeys par des appareils à aiguilles dans leurs courses aux méharis … Bref : l’islam et le business.Comme toutes les vérités, celles d'Al Qaradawi n'étaient pas elles aussi bonnes à raconter.Non plus.
- il y un pot de leben au frigidaire. M’avait répondu ma sœur aînée, une fervente téléspectatrice de Qardawi , Amrou Khaled et consorts.
- -tu as raison … comme ça, je n’aurai pas la gueule de bois et ne dégueulerai pas sur la ... moquette.