reluquez, reluquez il en restera quelque chose
Il est un tic, un exercice, une habitude,… qu’observe la quasi-totalité des primates mâles quand ils croisent sur leur chemin un beau spécimen féminin. Tous ou presque y vont du même regard, plus ou moins lascif, mais uniformément intéressé. La nature semble fixer ainsi la partition à jouer selon qu’on est homme ou femme, singe ou guenon,… mais en même temps elle laisse à tout un chacun le loisir de se la jouer rubato. Les deux sexes s’accusent de camp et se différencient l’un de l’autre en s’assignant une attitude puisée dans la morale de la place, des mythes de la caverne …. Mais en apparence seulement car, au fond, quelque soit l’attitude adoptée, on n’aura agi que suivant la régulation « spermatozoïdale » de son comportement sexuel. Y' en a qui passent leur chemin, y’en a qui se suffisent d’une petite reluque à rebours, y en a qui font demi-tour pour filer le madrigal et puis il y a une attitude propre au seul Homo Cuscussus : se fixer le quelcucet.
___________________________________________________________________
N’ayant pas fait mes humanités, je ne peux rendre ni en latin ni en grec cette façon de reluquer à rebours qui consiste à rester figé au passage d’une belle femelle, la patoche droite serrant le bas-ventre, la scène dure le temps que met le derrière ainsi reluqué à disparaître du champ visuel de l’homo cuscussus.
Quelcucet : contraction des mots de la phrase « quel cul c’est !»