Huit écrivains et non des moindres se sont vu les livres mis à l’index à l’expo du Caire : Tahar Ben Jelloun, Haidar Haidar, Mahmood Darwich, Abdel rahman munif, Adonis, Milan Kundera… Paulo Coelho. Au début, les responsables tablaient sur cette expo pour donner du monde arabe une image autre que celle qu’on lui reconnaît jusqu’ici, miséreuse et inculte. On aura fait de par cette pratique, l’interdiction, que de lui allonger une couche de vernis pour en faire une lugubre image d’Epinal.
Le clou de l’événement est que les stalles les plus visitées sont celles dédiées à la bouffe, aux gadgets chinois et à la lingerie féminine !!! Mais, comme dirait l’autre, c’est toujours de la culture, d’un point de vue anthropologique