REHABILITER, CIRCONSTANCIER, ...
Curieux est le traitement que réservent les Etats du Maghreb à la question amazighe : Aux revendications politiques des mouvements concernés, ces pays s’accordent à ne leur fournir qu’une réponse somme toute technique : enseignement de la langue amazighe à l’école. Or pareille réponse ne saurait être qu’une fuite en avant et c’est presque une fin de non recevoir. Les revendications vont bien au-delà de cette décision certes importante mais insuffisante. Pour ces mouvements, le plus important est l’officialisation de cette langue, la réécriture de l’Histoire de cette région avec tout ce que cela présuppose : réhabiliter certaines figures locales « antéislamiques », circonstancier la conquête arabe de cette région … entre autres