A en
croire un ami, nous serons modernes, nous autres Marocains, le jour
où nous aborderons
à la télé, à
l’école, au parlement …nos
problèmes, nos angoisses, nos attentes,
nos espérances, et nos tabous (politique, sexe et religion)
non pas en français
ou en arabe mais dans nos dialectes marocains. C’est
à travers la langue que « se
hiérarchisent » les valeurs, se
transmet l’idée du bonheur,
s’ébauchent les projets de
société … car une société
n’est ouverte, n’est libre que dans la
mesure que lui permet sa langue. Or l’arabe a du plomb dans
l’aile du fait même
de sa sacralité et son créneau est
à la mosquée et non
pas sur la place
publique -ou alors pour déclamer de cette belle
poésie préislamique.
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Dans mon esprit, il
n’y a pas de
différence entre une langue et un dialecte.