« LesBerbères, fils d’Amazigh, sontles plus anciens vial’Egypte et La Nubie. Ils habitaient descavernes et des grottes. »   Danstous les pays, on apprend auxécoliers, à des enfants donc, de ces aberrationsqu’on veut brèves et incisivespour les   nonpas faire d’eux des patriotes sûrs et fiers maisconsacrer la supériorité desuns sur les autres. In Mein Kampf, Hitler avouait avoir dumépris pour tous sesinstits à l’exception notable de Leonard Potsch,son ...

Curieux est le traitement que réservent les Etats du Maghreb à la question amazighe : Aux revendications politiques des mouvements concernés, ces pays s’accordent à ne leur fournir qu’une réponse somme toute technique : enseignement de la langue amazighe à l’école. Or pareille réponse ne saurait être qu’une fuite en avant et c’est presque une fin de non recevoir. Les revendications vont bien au-delà de cette décision certes importante mais insuffisante. Pour ces mouvements, le plus important ...

On ne compte plus les choses, les idées, …dont on dispute et revendique, entre Maghrébins, le titre de père putatif. La chose est due au fait que l’idée de l’Etat-Nation est encore neuve au Maghreb et qu’au départ c’était une seule entité (Tunisie, Algérie, Maroc) selon la formule heureuse du tunisien Ibn Khaldoun , qui délimite géographiquement cette aire du Maghreb : le couscous et le burnous. Avec la décolonisation de cette partie de l’Afrique, il était somme toute normal de p...

Il a fallu tout le génie d’un Takfarinas pour faire danser et remuer les fesses à 70 000 000 millions de maghrébins sur un tempo à la gloire des Imazighen. Connaisssant nos frères les Arabes il s’y seraient refusés si on leur avait dit de quoi retourne-t-il dans cette chanson : Zama, une victoire de Masinissa sur Hannibal 202 avant J.C., de cette guerre, le français aura lexicalisé, dans la foulée, un vocable guerrier : sagaie, un javelot primitif. zaama zaama.

Le Marocain que je suis n’arrive pas à comprendre pour quoi toute cette indicible haine que nourrit Bouteflika à l’égard du Maroc. Faut-il parler, après Sartre, de l’enfance d’un chef et aller recueillir les quelques vérités connues des seuls Oujdis ? Je persiste à penser que le Maroc s’est fait cocufier par l’histoire en faisant agir ainsi deux de ses fils Abdelaziz le marrakchi et son homonyme oujdi. Pour le premier c’est à peine si l’on peut l’honorer de notre mépris ; pour le deuxième on...