Ne lisez pas ...Encore un truc idiot Vu de mon comptoir, le monde est au dual, presque manichéen : le bien et le mal se le disputent, se récusent .... Il y a d’abord les zélateurs du tabac noir, des gratte-papier dans leur majorité, de faux intello et il y a ceux qu’engage leur standing à ne fumer que les tabacs sélectionnés, leur pétition de foi le veni vidi vici, parce qu’ils sont dans les professions libérales et qu'ils sont arrivés, paraît-il. A côté de ceux-ci une sous-duali...
Je ne vous apprends rien. L’économie a sa littérature, sa rhétorique propre et ses paraboles : Depuis la Fable des Abeilles jusqu’à la Bouteille sans le Vin en passant par la Main Invisible celle-ci a fait un bon bout de chemin, pour arriver enfin là où elle est: Globale et souveraine. Il ne sert à rien de dire qu’il y va de son itinéraire occidental et qu’il y a lieu d’accuser une distance, celle que nous font prendre notre culture, notre religion, notre histoire et notre façon d’appréhen...
L’art de se dire meilleur que les autres. Combien de fois ai-je entendu dire, à chaque fois qu’une invention scientifique est annoncée en Occident, que celle-ci n’en est pas vraiment une et que pour les gens qui savent lire le coran, ladite découverte y était annoncée des siècles déjà. Pour cela on cite tel verset du coran qui à l’examen s’avère non seulement malheureux, mais aussi ridicule. L’ exemple les plus flagrant à ce sujet est, entre autres, la forme « sphérique » et « aplati...
Boujniba c’est mon village natal. Les neuf dixièmes des gens qui y vivaient étaient des mineurs ou parents de mineurs ce qui tranchait curieusement avec sa disposition « urbaine » : cinq quartiers dont deux étaient habités par des mineurs phosphatiers, deux autres faits exclusivement de bordels et un cinquième habité par les deux classes sociales, à hauteur de 50 % chacune. Son plan directeur semble être ainsi conçu par whilhelm Reich en personne : le salut de l’homme moderne réside dans ...
Des milliers de Marocains portent des noms d’oiseaux en patronymes. Il m’arrive souvent de leur photocopier des documents officiels, leurs cartes d’identité … j’en riais les premiers jours et puis je m’y fis ..et suis à l’heure qu’il est à m’épancher en sentiments de compassion. Certains d’eux sont à ce point décapants que je n’arrête pas d’y penser et même d’en rêver, la nuit, tel le cas de Mr. JabouBrik : Mr. Ils-ont-ramené-Brik sic. D’où l’ont-ils ramené ? aucune idée. Seulement des é...
Des milliers de Marocains portent des noms d’oiseaux en patronymes. Il m’arrive souvent de leur photocopier des documents officiels, leurs cartes d’identité … j’en riais les premiers jours et puis je m’y fis ..et suis à l’heure qu’il est à m’épancher en sentiments de compassion. Certains d’eux sont à ce point décapants que je n’arrête pas d’y penser et même d’en rêver, la nuit, tel le cas de Mr. JabouBrik : Mr. Ils-ont-ramené-Brik sic. D’où l’ont-ils ramené ? aucune idée. Seulement des é...
L’autre jour, j’étais chevillé à mon ordinateur à tchatcher sur Caramail quand deux fatmas firent intrusion chez moi. Dans mon bureau de tabacs, cela s’entend. Sur le coup, je les ai prises pour deux clientes et m’étais mis debout, me composant un « Udm n’hettan kra yatt », une figure impersonnelle ainsi que nous nommons la chose dans notre jargon Chleuh. La plus âgée m’intima de la main l’ordre de regagner ma place. Elles avaient atterri chez moi juste pour papoter, loin des indiscrétions ...
L’autre jour, j’étais chevillé à mon ordinateur à tchatcher sur Caramail quand deux fatmas firent intrusion chez moi. Dans mon bureau de tabacs, cela s’entend. Sur le coup, je les ai prises pour deux clientes et m’étais mis debout, me composant un « Udm n’hettan kra yatt », une figure impersonnelle ainsi que nous nommons la chose dans notre jargon Chleuh. La plus âgée m’intima de la main l’ordre de regagner ma place. Elles avaient atterri chez moi juste pour papoter, loin des indiscrétions ...
Finalement la cuite que j’ai programmée pour l’après ramadan et que je voulais orgiaque s’avéra triste. Les amis s’étaient désistés in extremis …Je ne me savais pas à ce point assoiffé qu’une fois dehors, jeté par deux videurs du bar La Croix de la Lorraine. Je voulais raconter ma vie encore une fois à D. la barmaid, mais bon… j’ai prix un petit-taxi pour rentrer chez moi, profile bas comme tous les éméchés du monde islamique je ne me rappelle plus rien. Je me suis trouvé en famille que...
Je me demande si nous, Marocains, ne devrions pas en vouloir au Robert, au Larousse, au Littré … ainsi qu’à l’Académie des Immortels de nous mettre de côté dès qu’il s’agit d’apporter une pierre à l’édifice de la francophonie. Je m’explique : nos co-continentaux, les Africains sub-sahariens, ont pu forger des expressions qui leur reviennent de droit et sont en train de lexicaliser un certain nombre de vocables qui font à présent partie du vocabulaire disponible d’un Sénégalais par exemple....
Je me demande si nous, Marocains, ne devrions pas en vouloir au Robert, au Larousse, au Littré … ainsi qu’à l’Académie des Immortels de nous mettre de côté dès qu’il s’agit d’apporter une pierre à l’édifice de la francophonie. Je m’explique : nos co-continentaux, les Africains sub-sahariens, ont pu forger des expressions qui leur reviennent de droit et sont en train de lexicaliser un certain nombre de vocables qui font à présent partie du vocabulaire disponible d’un Sénégalais par exemple....
Ah ces Marocains !! ils vous achètent une carte pré-payée de Jawal et ils vous demandent et de déchiqueter l’emballage et de composer le code d’accès ; ils vous achètent une enveloppe et un timbre postal et ils vous somment d’écrire l’adresse dessus et de coller le timbre, « Mettez-y de la salive ! » qu’ils disent. Je m’en sors avec un bâtonnet d’Uhu et je le tiens pour une invention capitale, tellement capitale que je classe la chose juste derrière la découverte du feu et l’invention de l...
Sacré Mohmmad O’Hmad ! encore une scène d’Orly qu’il me rapporte avec la superbe qui sied à un débardeur désabusé. Il y est question de l’un de nos frères pétrodollars qui, au guichet, répondait avec plus ou moins de bonheur aux questions que lui posait un guichetier, un navigateur rompant en fait : -L’employé : prénom ? -Le pétrodollar: Abdulghafour -L’employé : Nom ? -Le Pétrodollar : Zamel -L’employé : Sexe ? -Le pétrodollar : trois fois par jour -L’employé, offusqué : pardon ! se...
Sacré Mohmmad O’Hmad ! encore une scène d’Orly qu’il me rapporte avec la superbe qui sied à un débardeur désabusé. Il y est question de l’un de nos frères pétrodollars qui, au guichet, répondait avec plus ou moins de bonheur aux questions que lui posait un guichetier, un navigateur rompant en fait : -L’employé : prénom ? -Le pétrodollar: Abdulghafour -L’employé : Nom ? -Le Pétrodollar : Zamel -L’employé : Sexe ? -Le pétrodollar : trois fois par jour -L’employé, offusqué : pardon ! se...
La scène suivante m’a été rapportée par Mohmmad O’Hmad, un cousin à moi. Elle a eu lieu à l’aéroport d’Orly. Un Marocain d’un certain âge pousse un landau devant lui où un bébé pleurait à tue-tête. L’homme se suffisait d’un « Calme-toi Driss » sans en venir aux claques. La scène était proprement inédite qu’elle a dû focaliser sur elle l’attention de tous les voyageurs. Car, semblaient se dire ces derniers, voilà pour une fois un Marocain qui n’en vient pas aux taloches pour faire taire so...