« Une vie , un échec » J.-P. Sartre « Une vie , une déflagration » Louis Calaferte « Une vie , une dégoûtation » Louis-Ferdinand Céline Y irez-vous de votre définition ?
Au fort de l’épreuve qui a opposé le Maroc à l’Espagne au sujet de Toura/Perejil, un insignifiant rocher inhabité d’à peine quelques mètres des cotes marocaines. Onze soldats marocain y avaient débarqué quelques jours seulement après les noces du souverain marocain. La diplomatie algérienne s’était suffis d’une petite phrase assassine : Le Maroc met ses voisins devant le fait accompli. La phrase, jusque dans sa formulation, ne peut être que l’œuvre de Bouteflika himself. Et c’était une allus...
Un coq et un bouc. Le premier se prend pour le muezzin de la basse-cour, le deuxième pour le barbu de la bergerie … les deux camps se livrent une querelle de chapelles. Chacun des deux clans veut prouver à l’autre qu’en matière de dogmatisme on est mieux indiqué. Alors on dépêche sur l’agora ces deux-là pour un tête-à-tête hautement discursif et c’est à l’auditoire de juger qui est plus puritain que l’autre. Le bouc au coq : de ma vie de wahhabite, je n’ai vu un muezzin appeler à la pri...
Ce doit être la période des amours chez les cigognes. Ils le font bien, ma foi ! Et plusieurs fois au courant d’une même journée, au petit matin, l’après midi, au crépuscule et même avant d’aller dormir, debout. Je les regarde faire depuis mon comptoir, à mon grand damne ! Rien qui soit brusqué chez les ciconiidés. Ils prennent leur temps, se donnent le bec et pour conclure c’est toujours sur initiative de la femelle. Aucun geste gratuit, juste celui qu’il faut pour donner vie à une nouvell...
Convenez-y les amis ! Si un parti travailliste doit voir le jour dans le Royaume des Sens, il sera, à ne pas se tromper d’étiquette, un parti chleuh ou ne sera pas. Je parle d’un vrai parti travailliste et non pas de celui déjà sur la place, qui fait nombre avec le reste et qui demeure tout aussi inefficient. Il ne cocufiera pas sa base militante une fois au pouvoir et il ne se transformera pas en une agence paraétatique où les apparatchiks toqueront leurs principes contre un maroquin ni leur...
Il est un tic, un exercice, une habitude,… qu’observe la quasi-totalité des primates mâles quand ils croisent sur leur chemin un beau spécimen féminin. Tous ou presque y vont du même regard, plus ou moins lascif, mais uniformément intéressé. La nature semble fixer ainsi la partition à jouer selon qu’on est homme ou femme, singe ou guenon,… mais en même temps elle laisse à tout un chacun le loisir de se la jouer rubato. Les deux sexes s’accusent de camp et se différencient l’un de l’autre en s...
Il est un tic, un exercice, une habitude,… qu’observe la quasi-totalité des primates mâles quand ils croisent sur leur chemin un beau spécimen féminin. Tous ou presque y vont du même regard, plus ou moins lascif, mais uniformément intéressé. La nature semble fixer ainsi la partition à jouer selon qu’on est homme ou femme, singe ou guenon,… mais en même temps elle laisse à tout un chacun le loisir de se la jouer rubato. Les deux sexes s’accusent de camp et se différencient l’un de l’autre en s...
Dans le parler marocain est kimbo celui là même dont on disait, dans le sketch, qu’il est bête à manger du dentifrice. L’origine de l’expression m’intriguait un temps. Tout ce que je savais c’est qu’elle n’était pas de chez nous (berbère) ni de chez les voisins (arabe), les semi-nasaux n’étant pas usuels ni chez nous, ni chez eux, non plus… Mais qui c’est ce Kimbo ? Ce Giorgione à la marocaine ? …La brûlure de la question était telle que des fois, ses bruissements m’empêchaient de dormir…enf...
Dans les années 70 nos soldats faisaient la guerre à Chaba, dans l’ex-Zaïre, pour les raisons que nous connaissons tous. Leur présence avait donné lieu à un phénomène dont on a longtemps parlé après: le Phénomène Rabat. Une sorte de réactualisation de celui, plus ancien et plus littéraire du Fanfan la Tulipe.Des soldats qui alternaient les faits d’armes à ceux de la bonne chair… Pour nos soldats, c’était un échange de bons procédés : ils payaient leurs passes en nature, contre des boîtes de...
Dans les années 70 nos soldats faisaient la guerre à Chaba, dans l’ex-Zaïre, pour les raisons que nous connaissons tous. Leur présence avait donné lieu à un phénomène dont on a longtemps parlé après: le Phénomène Rabat. Une sorte de réactualisation de celui, plus ancien et plus littéraire du Fanfan la Tulipe.Des soldats qui alternaient les faits d’armes à ceux de la bonne chair… Pour nos soldats, c’était un échange de bons procédés : ils payaient leurs passes en nature, contre des boîtes de...
J’ose nommer ainsi tous les instits, tous les profs de l’arabe qui m’ont jusqu’ici initié à langue du Dhad, l’arabe. Tous m’ont enseigné qu’ils sont au nombre de cinq, ces mots qu’on dit « spéciaux », pour avoir une inclinaison irrégulière : 1-akhou : frère 2-Abou : père 3-Hamou : beau-père 4-Fou : bouche 5-Dou : propriétaire de, ayant … Mais on en avait mis un sixième de côté, pour ainsi dire au placard, parce qu’il est tout bonnement contraire à l’image qu’on donnait du rapport inst...
J’ose nommer ainsi tous les instits, tous les profs de l’arabe qui m’ont jusqu’ici initié à langue du Dhad, l’arabe. Tous m’ont enseigné qu’ils sont au nombre de cinq, ces mots qu’on dit « spéciaux », pour avoir une inclinaison irrégulière : 1-akhou : frère 2-Abou : père 3-Hamou : beau-père 4-Fou : bouche 5-Dou : propriétaire de, ayant … Mais on en avait mis un sixième de côté, pour ainsi dire au placard, parce qu’il est tout bonnement contraire à l’image qu’on donnait du rapport inst...
On invite un rabbin, on lui pose toute sorte de question et au bout d’une heure on se met à aimer Moïse, non pas pour le mesoussa, pas même pour le buisson ardent, du tout ! Juste qu’il était question de Saul Bellow, de Kafka, d’Isaac Bashevis Singer … on ne pouvait alors qu’aimer l’Egptien et comprendre aisément pourquoi s’était-il pris pour un juif. On invite un prêtre, on lui en touche quelques mots sur Dieu. Nous nous croyons en destination pour Damas et voilà que l’invité nous fait...
Dans une nouvelle de Paul Bowles, Scorpions, le narrateur notait que l’Etat marocain assignait aux Chleuhs un créneau tardif à la radio (RTM) pour les tenir ainsi éveillés, dans leurs épiceries. Dans ces Années-là, les berbères étaient divisés en trois : le Chleuh se réveille tôt le matin pour ouvrir épicerie et donner le loisir à l’istiqlalien –citoyen type- de casser la croûte encore chaude et boire du lait frais tout en lisant la première édition de son canard; aux imazighen le devoir de v...
Maintenant que le rédacteur en chef d’Attajdid, organe de presse officielle du parti islamiste marocain et au-delà de toute de la mouvance islamiste (même s’il ne dit pas son nom), s’est arrogé le droit d’interprétateur patenté du fait divin, il lui faut donc nous expliquer l’averse qu’ont dû subir les pèlerins à un moment crucial du rituel… une averse, jamais vue de mémoire d’hommes … était-ce une bénédiction ? Une colère ? Un avertissement divin ? la Grâce concomitante ? ...? C’est q...